Malgré les assouplissements accordés par le gouvernement Legault, les étudiants en médecine réclament la suspension de la loi 2 et un arbitre indépendant pour trancher le débat sur la rémunération des médecins.
Jean-Simon Desrochers, président de l'Association générale étudiante de médecine de l'Université de Sherbrooke (AGÉMUS), dénonce les articles limitant la liberté d’expression et d’association.
Les membres de l’AGÉMUS attendent avec impatience la décision du juge Pierre Nollet qui doit trancher concernant la demande de la Fédération médicale étudiante du Québec de suspendre la loi 2 sur la rémunération des médecins.
«C'est un peu pour ça qu'on demande la suspension de ces articles-là, parce qu'on trouve qu'ils vont beaucoup trop loin. Donc, c'est vraiment à propos de cette partie-là, plus que la partie rémunération.»
Rappelons qu’un mandat de grève a été voté à 66 %, récemment.