L’ancien député libéral Robert Benoit espère que la crise qui secoue le parti depuis 24 heures ne fera pas revivre des années de misère au PLQ.
Les dernières nouvelles sur des allégations de corruption au Parti libéral du Québec, impliquant des sommes d'argent pour soutenir Pablo Rodriguez lors de la course au leadership en enquête par Élections Québec, lui laissent un goût amer.
M. Benoit souligne l'impact négatif de ces scandales récurrents depuis quinze ans.
«Je me disais: “Ah non, ça ne va pas encore nous coller aux fesses pour un maudit bout cette faire-là!” C'est comme un mauvais rêve qui revient. Et pas tant que Pablo dit j'en ai vu d'autres. Ben oui, nous aussi on en a vu d'autres, mais celle-là, on l'a vue trop longtemps, puis on l'a vu trop souvent, puis on espérait que ça soit oublié.»
Charles Milliard, candidat rival de M. Rodriguez, a perdu par seulement quelques pourcentages des voix, rappelle l’ancien élu libéral d’Orford.
Il évoque la différence entre la politique fédérale et provinciale, insistant sur l'importance d'un code d'éthique élevé.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
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