Les ambulanciers paramédicaux du Québec espéraient un miracle de Noël, mais il ne viendra vraisemblablement pas.
Leur dossier de négociations avec le gouvernement n’aura pas abouti positivement.
Samuel Côté, président du Syndicat des paramédicaux de l’Estrie (CSN), dénonce la stagnation des négociations des conventions collectives des 3300 ambulanciers paramédicaux du Québec.
Elles sont échues depuis plus de deux ans et demi, rappelle-t-il, invité au 107,7 Estrie.
«L'été passé, on avait bon espoir de régler avant la fin de l'été. La plage de Noël semblait possible. Malheureusement, le comité du côté du gouvernement n'a pas de disponibilité. Notre comité de négociations était prêt à faire des semaines intensives depuis la semaine passée. Négocier tous les jours, même durant le temps des Fêtes, prêt à être disponible pour la négociation. Malheureusement, le gouvernement a donné seulement que deux journées durant ces trois prochaines semaines.»
Les principaux points de blocage incluent la demande d’une hausse salariale supérieure à 17 %, le refus d’une baisse de 4 $/h, et le manque de reconnaissance gouvernementale, malgré la forte appréciation publique.
M. Côté critique l’intégration des ambulanciers paramédicaux au ministère de la Santé, l’absence de prime d’urgence et le sous-emploi de leurs compétences pour désengorger les urgences.