Quand un policier interpelle un individu, vaut mieux coopérer et obtempérer.
Trois patrouilleurs du Service de police de Sherbrooke sont accusés d’avoir utilisé une force excessive (étranglement, poivre de Cayenne) contre un suspect confondu à tort dans une affaire de violence conjugale.
Le tout a été filmé par la caméra du plaignant.
Invité à commenter, René Dubreuil, policier à la retraite, analyse la légalité de l’intervention, souligne l’importance de l’identification du suspect.
«Alors, si la personne s'identifie, on n'est pas rendu-là, mais pas du tout. Les policiers auraient juste réalisé qu'ils n'avaient pas la bonne personne, puis la personne serait partie. Si la personne s'identifie, c'est réglé. Il n'a pas voulu s'identifier. C'est le point le plus important dans tout ça.»
M. Dubreuil évoque la controverse sur la suppression d’une vidéo par une policière.