Des érablières de l'Estrie fonctionnent à plein et doivent même refuser des réservations en raison de la demande. Aussi, des propriétaires dénoncent le phénomène des «no show» ou groupes qui se désistent sans aviser.
L'Erablière Duchesne de Sherbrooke et l'Érablière Gareau d'Hatley affichent «complet» jusqu'à la fin avril les fins de semaine et ce, malgré l'inflation.
A l'Érablière Chalet des Erables de Cookshire, c'est presque complètement réservé pour les diners jusqu'à la fin de la saison, comme le précise Joanie Paquet, qui ajoute qu'il y a une liste d'attente qui a été mise en place.
Mme Paquet explique qu'elle a été confrontée à un groupe d'une centaine de personnes qui a annulé sans préavis alors que d'autres se sont présentés en moins grand nombre, générant des pertes considérables. Même phénomène dans d'autres établissements dans les dernières semaines, en pleine période de pointe.
A la Cabane Au Bec Sucré du secteur Valcourt, une cabane familiale de 140 places, le niveau d'achalandage rejoint l'avant-pandémie, soit celui 2019.
Les repas trois services et repas en semaine sont souvent réservés à l'avance par les employés d'entreprises et les groupes comme la FADOQ, précise Marie-Claude Laverdière.
Pour pallier au manque de main d'oeuvre, des propriétaires recourent aussi aux technologies de l'information pour les réservations. C'est le d'Erabilis à Sherbrooke et son propriétaire Jean-Francois Laplante (un consultant en technologies informatiques) qui gèrent les réservations de tables en temps réel pour toute la période des sucres, alors que les réservations affluent depuis novembre 2022.