Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois, est visible dans les médias, car le premier ministre du Québec, François Legault, pour son manque d'interaction avec les journalistes depuis un certain temps.
Tellement qu’on a quasi l'impression que c'est lui le premier ministre actuellement, lui a fait remarquer Martin Pelletier, animateur au 107,7 Estrie.
«Il y a une raison pour ça, c'est que le premier ministre ne donne pas d'entrevue. C'est lui qui est au pouvoir, mais il fuit les journalistes sciemment», répond le chef péquiste.
«Il dit aux journalistes: je ne réponds pas à vos questions.»
Activité partisane
Paul St-Pierre Plamondon participait jeudi à une activité partisane au restaurant Chez Stanley, à Sherbrooke. Celui qui est en tête dans les sondages a fait salle comble. Vendredi matin, il était devant la Chambre de Commerce et industrie de Sherbrooke.
Les dernières journées n’ont pas été faciles. Il se sait la cible des autres partis politiques.
«C'est arrivé à René Lévesque, à Jacques Parizeau, à Lucien Bouchard et à Pauline Marois», énumère-t-il.
«Je suis le dixième chef d'un parti politique qui a toujours dû faire face à une certaine diabolisation d'un projet de société qui est parfaitement logique, qui est parfaitement positif. En 2024, il n'y a plus personne, comme Brian Mulroney, qui peut dire que le Québec reviendra un jour dans l'honneur et l'enthousiasme dans le Canada. Le Québec trouvera sa place et signera la Constitution. Ça n'existe plus.»
Lors de son intervention à Midi Actualité, le chef souverainiste a également discuté des enjeux financiers du Québec, notamment de l'asphyxie fiscale due au déséquilibre avec le gouvernement fédéral.
M. Plamondon a souligné l'importance de l'indépendance pour l'économie québécoise.
Il a mentionné le recrutement de candidats pour le Parti québécois et a exprimé son engagement envers le service public et la mission du parti.
Intérêt pour l'indépendance
La remontée du Parti Québécois dans les intentions de vote semble raviver l'intérêt pour l'indépendance du Québec.
L'idée de la souveraineté n'est plus seulement l’affaire de la génération des baby-boomers, comme en témoigne la présence de nombreux jeunes remarquée lors d'une activité publique du chef péquiste à Sherbrooke, selon Yves Bérubé-Lauzière, président de l’exécutif du PQ à Sherbrooke.
Des événements dans des universités ont aussi attiré de nombreux jeunes dans les dernières semaines, a dit ce dernier lors de l’émission Que l’Estrie se lève vendredi matin.
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