On devrait prendre des mesures pour assurer une chasse au cerf de Virginie sécuritaire en plein coeur de la Ville de Sherbrooke pour diminuer le cheptel.
Selon le président régional de l'Estrie à la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, François Vanasse, il n’est pas nécessairement dangereux de permettre la chasse dans un secteur comme le bois Beckett, endroit prisé des marcheurs.
Cela est possible et même très peu inquiétant, à ses dires.
«On ne parle pas d’arme à feu avec une portée très grande. On peut abattre le chevreuil avec une arme comme des arbalètes ou des arcs. On peut contrôler le projectile, la flèche par exemple», commente-t-il.
La période où on permettrait la chasse serait courte et se déroulerait tôt le matin, quand très peu de monde se trouve dans le bois, ajoute M. Vanasse.
Il recommande d’ailleurs aux marcheurs dans les bois le port du dossard en période de chasse.
Les accidents de chasse sont peu nombreux, ajoute-t-il.
Rappelons que la Ville de Sherbrooke souhaite encourager la chasse au cerf de Virginie sur son territoire, alors que la population de ce cervidé est en forte augmentation.
Nouvelle réglementation
On pourrait aussi changer la réglementation de chasse pour améliorer le bilan. À l'heure actuelle, le règlement prévoit deux chevreuils par chasseur dans les deux zones différentes qui couvrent le territoire de Sherbrooke. On demande la possibilité d’inclure des femelles dans les chevreuils abattus.
Si la nouvelle réglementation pour la chasse est acceptée, elle devrait être officialisée en 2026, mais une pression pourrait être mise sur le ministre pour devancer en 2025, compte tenu de la problématique actuelle.
Écoutez le dossier de Marc-Olivier Madore.