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Transport scolaire ou service de garde?

«Des trajets ne sont pas maximisés» - Sylvain Racette du CSSRS

«Des trajets ne sont pas maximisés» - Sylvain Racette du CSSRS
Certains parents du CSSRS devront choisir entre le service de garde et le transport scolaire. / Archives Cogeco Nouvelles

Un autre casse-tête s’imposera pour certains parents d’élève du Centre de services scolaires de la région de Sherbrooke (CSSRS) à la rentrée scolaire 2025-2026.

Ceux-ci devront choisir entre le transport scolaire et le service de garde pour l’adresse principale de leur enfant.

Cette mesure fait partie de la nouvelle politique d’organisation scolaire adoptée par le conseil d'administration du CSSRS, note le directeur général, Sylvain Racette.

«Il y a des enjeux en ce moment. Tous les élèves, quand ils sont inscrits, ont d'emblée le transport scolaire. Qu’est-ce que ça fait s'il y a des parents qui s'inscrivent au service de garde, qui ne pensent pas du tout au transport scolaire?, questionne-t-il. “Moi, je suis au service de garde. Je vais aller porter mon enfant puis le chercher chaque jour “. Il y a des places dans l'autobus qui sont libérées. Alors, on a des trajets qui ne sont pas maximisés.»

«On entend régulièrement les parents dire: “moi, j'ai une deuxième adresse, on est divorcés. J'aimerais ça pouvoir mettre mon enfant dans l'autobus. Il passe devant chez nous. Je vois plein de places libres. Comment ça?“ Les parents ne comprennent pas. Je comprends qu'ils ne comprennent pas.»

«Plus stratégiques et rationnels»

La décision découle d’un chantier qui a duré pendant quelques mois, ajoute M. Racette.

«Il y a beaucoup de travail là-dedans qui venait réviser plusieurs politiques pour s'assurer que les politiques font du sens. On a aussi travaillé avec des parents dans le chantier», dit le gestionnaire lors de l’émission Que l’Estrie se lève.

«Il n'y a pas d'enfants qui vont être à deux endroits en même temps. Donc, soyons plus stratégiques et rationnels dans notre utilisation des ressources, puis libérons ces places pour d'autres enfants qui pourraient en avoir besoin.»

Écoutez l’entrevue accordée à Steve Roy.

À écouter aussi: 
«Nous avons un bas de laine d'une dizaine de millions de dollars» - Martial Gaudreau, DG du CSS des Hauts-Cantons

 

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