La Régie de police de Memphrémagog (RPM) intensifiera la surveillance nautique sur le lac Memphrémagog cet été.
Selon le lieutenant Carl Pépin, la RPM se servira de son nouveau bateau de patrouille acquis l’an dernier au prix de 275 000 $ et produite par l'entreprise windsoroise Nautic and Art. L'ancienne embarcation avait cessé de fonctionner à la fin de l'été 2022.
«La Régie de police doit patrouiller sur le lac qui couvre notre territoire. Ça fait partie de nos obligations en tant que service de police. Alors on a fait l'achat d'une nouvelle embarcation vraiment dédiée pour la patrouille nautique, pour l'application de la loi», explique-t-il invité lors de l’émission Midi Actualité.
«Cette embarcation est arrivée au mois de novembre dernier et on l'a mise à l'eau il y a environ deux semaines.»
Conduite en état d'ébriété
Les patrouilleurs nautiques, formés et équipés de sonars et de radars, ont la tâche de naviguer en mettant l'accent sur la prévention et l'application stricte des lois contre la conduite en état d'ébriété, avec une politique de tolérance zéro, indique M. Pépin.
«Nos patrouilleurs nautiques ont développé une certaine expertise là-dedans. Ils sont dotés de ce qu'on appelle un appareil de détection d'alcool, parce qu'on fait souffler normalement un automobiliste sur le bord de la route. Alors, ils ont en leur possession cet outil dans leur embarcation. Ils peuvent ordonner à un conducteur d'embarcations de plaisance de se soumettre à ce test-là», dit-il.
«Si jamais la personne est au-dessus de la limite légale, l'appareil nous l'indique. Et l'individu qui conduisait l'embarcation à ce moment-là est immédiatement amené à un quai à proximité, où un patrouilleur de la Régie de police en prend charge pour l'amener au poste de police.»
Dossier criminel
La réglementation concernant l’alcool au volant s’applique. La personne à la barre du bateau subira les conséquences, comme comparaître à la cour, avoir un dossier criminel et des interdits de conduire pour une période de un an par la suite, ajoute le policier.
«Ça s'applique», lance-t-il.
«Il n'y a aucune tolérance sur le lac maintenant. Il faut vraiment être prudent lorsqu'on conduit une embarcation de plaisance. Tous les policiers ont la consigne que c'était tolérance zéro pour les conducteurs.»
Écoutez l’entrevue accordée à Marc Toussaint.