Trois distilleries québécoises ont fait faillite récemment.
Pierre-Luc Dusseault, président-directeur général de la Distillerie à Sherbrooke constate que l’industrie connaît des difficultés financières, exacerbées par des marges minces, la majoration de la SAQ et les taxes sur les boissons alcoolisées.
«C'est une industrie en changement et en bouleversement ces temps-ci. C'est pour ça qu'on fait des représentations aux autorités, pour tenter de donner de l'air aux auditeurs, pour qu'ils soient plus rentables lorsqu'il vente, particulièrement lorsqu'il vente à la boutique de leur installation», dit l’ancien député de Sherbrooke.
«C'est un peu encore plus choquant de devoir verser une grande partie de la vente à la SAQ lorsque c'est vendu sur place. Alors que ça n'a rien à voir dans la transaction. Donc c'est une de nos grosses revendications, évidemment.»
Il plaide pour des changements dans le modèle de la SAQ et des canaux de vente alternatifs pour aider les distilleries québécoises, qui représentent seulement environ 10 % du marché des spiritueux au Québec.
Écoutez l’entrevue accordée à Steve Roy.