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Conflit de travail chez Autobus des Cantons

Un conciliateur est appelé en renfort par Sogesco

Un conciliateur est appelé en renfort par Sogesco
Jean-Sébastien Hammal / Cogeco Média

Jeudi en fin de journée, la direction d'Autobus des Cantons inc. a diffusé un communiqué de presse pour informer la population qu'elle avait déposé au cours des dernières heures une demande auprès du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale du Québec pour la nomination d'un conciliateur.

«Cette demande s’inscrit dans la volonté d’Autobus des Cantons de parvenir à une entente mutuellement satisfaisante avec ses salariés, dans les meilleurs délais, afin d’éviter des désagréments aux élèves du Centre de services scolaire et à leurs familles», peut-on lire dans le communiqué.

Rappelons qu'en raison d'une grève et d'un lock-out combinés chez Autobus des Cantons, l'un des principaux transporteurs du Centre de services scolaires de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS), le transport scolaire sera partiellement suspendu à compter du mardi 27 août.

Nomination d'un conciliateur

Jean Lacharité, ancien président de la CSN Estrie, discute des difficultés de la négociation, de l'impact du lock-out sur l'accès des chauffeurs à l'assurance-emploi et de la nécessité d'une conciliation rapide pour le service d'autobus scolaire. M. Lacharité critique également la politique fédérale en matière d'assurance-emploi et espère un règlement rapide par des pressions sur l'employeur.

 Je qualifierais la décision de l'employeur d'un coup très salaud. Empêcher les gens d'avoir accès à l'assurance emploi quand on connaît leurs conditions de travail de façon générale, où ils doivent travailler sur des horaires coupés, des emplois qui sont précaires, à une mauvaise rémunération et en effectuant un travail aussi essentiel que le transport scolaire des enfants. Je trouve ça épouvantable.

Jean Lacharité, ancien président de la CSN Estrie

Demander l'aide d'une autre entreprise de transport ?

Le CSSRS soutient que le contrat prévoit une clause selon laquelle le transport peut être remis à une autre compagnie, mais il s'agirait d'un mandat fort difficile à mettre en place.

« Vous savez, le transport scolaire, bien que ce soit privé, c'est presque un contexte de monopole chaque joueur ces contrats, chaque joueur a ses capacités. Il n'y a pas à portée une compagnie qui a 50 véhicules et 50 chauffeurs prêts à prendre la relève d'Autobus des cantons. »

Donald Landry, directeur du Centre de services scolaires de la Région-de-Sherbrooke

Autobus des Cantons continue de refuser toutes les entrevues aux médias.

Écoutez l'entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.

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