L'étude sur les cas signalés de la sclérose en plaques amyotrophique (SLA) de la région de Windsor est toujours en cours.
Selon Isabelle Samson, directrice de la Santé publique en Estrie, il est encore trop tôt pour lier ces cas à des causes environnementales spécifiques.
Elle ajoute que l'analyse épidémiologique est complexe et qu’il y a nécessité de continuer les recherches pour en savoir plus.
«On avance, mais on est encore au stade de voir s'il y a un excès ou pas. S'il y a un excès, il y a toutes sortes de raisons qui pourraient expliquer le fait que ce soit concentré dans une région, comme la génétique. C'est une maladie qui est d'abord génétique. Alors, des groupes génétiques, ça peut se concentrer dans la même place et on est très, très, très, très loin de pointer du doigt quelconque industrie.»
Sylvie Bureau
Pour sa part, la mairesse de Windsor, Sylvie Bureau, exprime son soulagement que rien de chimique n'ait été trouvé dans les études.
Elle souhaite toutefois demeurer prudente quant à l'obtention de réponses définitives.
Écoutez les entrevues accordées aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.