Le projet de TGV reliant Québec à Toronto, qui serait construit au coût de 100 milliards $, ne doit pas nuire à celui d’un train entre Sherbrooke et Montréal.
Mercredi avant-midi, le premier ministre Justin Trudeau a confirmé que le corridor prévoit des connexions à Laval, Trois-Rivières, Ottawa, Peterborough et Toronto, ce qui exclut évidemment la rive sud du fleuve Saint-Laurent, et évidemment Sherbrooke.
François Rebello, directeur de la fondation Un train de nuit, discute des implications pour Sherbrooke, qui n'est pas inclus dans ce corridor du futur TGV.
Sherbrooke envisage un projet de train moins coûteux et plus modeste, visant une connexion Montréal-Sherbrooke en 1 h 45, adapté aux besoins locaux sans atteindre les vitesses du TGV.
«Il faut qu'il y ait des trains rapides au Canada pour que l'achalandage des trains soit plus grand. Si on fait Montréal Sherbrooke en 1 heure et 45 minutes, soit le temps de l'auto pas de traffic, on a nos trains plein. On est en business avec un train. Ça ne sera pas un TGV, mais ça va être un train de passagers suffisamment populaire pour qu'il soit rentable à opérer. Une fois que les voies sont aménagées pour le permettre.»
M. Rebello souligne l'importance des projets de train pour le développement immobilier et la rentabilité à long terme.
Le projet Sherbrooke-Montréal est beaucoup moins dispendieux que celui d’un TGV.
Écoutez l’entrevue accordée aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.