Les gens de l’équipe de la compagnie Alamo Group n’ont pas peur de la grosse besogne.
Mais les tarifs douaniers imposés sous l'administration du président Trump viennent compliquer le travail.
Jean-Philippe Bourque, vice-président ventes marketing et ingénierie chez Alamo Group, un fabricant d’équipements pour la maintenance des routes, se plaint de l'incertitude ambiante et des ajustements stratégiques nécessaires.
Alamo Group, une compagnie publique américaine, qui possède 33 entreprises et 11 usines entre le Canada et les États-Unis, se concentre sur la fabrication d'équipements lourds.
«L'incertitude surtout. On est public. Donc les shareholders attendent à voir ce qui va se passer dans le futur. C'est l'incertitude que Trump laisse percevoir. On ne sait jamais ce qui va arriver la semaine d'après.»
M. Bourque mentionne également l'impact indirect des tarifs sur les coûts des matériaux et la répercussion sur les prix pour les consommateurs américains. L’effet des tarifs douaniers se fait sentir de l’autre côté de la frontière, dit-il.