Acheter des autobus scolaires électriques peut être une bonne chose, mais ce n’est pas un gage d'efficacité.
Maryse Lecavalier, vice-présidente de l'organisme Au cœur des familles agricoles et membre de plusieurs comités, dont celui du transport scolaire pour le Centre de services scolaire des Sommets, exprime ses préoccupations concernant la réglementation imposant l'achat d'autobus scolaires électriques depuis le 31 octobre 2021.
Écoutez l’entrevue accordée par Maryse Lecavalier aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.
Elle souligne les problèmes liés à l'âge avancé des autobus en service, l'indisponibilité des véhicules électriques et les limitations de ces derniers pour les sorties scolaires, Cela affecte principalement les élèves des régions éloignées, dit-elle.
«Le gouvernement a encouragé l'achat d'autobus électriques, qui est une bonne initiative pour l'environnement, mais il interdit l'achat des nouveaux autobus à carburant qui pose vraiment un problème. Jusqu'à tout récemment, la durée de vie normale d'un autobus, c'était douze ans. Pourtant, avec l'absence des véhicules électriques disponibles, le ministère repousse cette limite-là à quatorze, quinze et même seize ans. Est-ce que c'est acceptable qu'on fasse circuler des autobus qui sont vieillissants?»
En juin 2024, Mme Lecavalier, une agricultrice de Stanstead-Est, avait réagi à la suite d’un accident spectaculaire impliquant un autobus scolaire dans son voisinage. L’événement avait démontré l’importance de munir ces véhicules de ceintures de sécurité, avait-elle mentionné.
Selon elle, des enfants prenant place dans l’autobus ont été éjectés et se sont retrouvés dans un fossé et ont pu ainsi éviter d'être écrasés par le véhicule ayant effectué des tonneaux.
Source: Fournie
Maryse Lecavalier