L'électrification du transport scolaire est dans un cul-de-sac provoqué par le gouvernement provincial.
Les transporteurs scolaires ont l’obligation d’acheter des autobus électriques, mais ne sont pas capables de s’en procurer, car le seul constructeur autorisé, Lion Électrique, est en sérieuses difficultés.
Résultats, les flottes sont vieillissantes et les coûts d’entretiens, plus importants.
Luc Lafrance, président et directeur général de la Fédération des Transporteurs par Autobus (FTA), donne ainsi raison à l’analyse faite mercredi par l’auditrice Maryse Lecavalier, membre du comité du transport scolaire pour le Centre de services scolaire des Sommets.
Selon lui, les autobus sont sécuritaires, mais la situation peut provoquer plus de bris de services.
«On est devant un dilemme ou bien le gouvernement prend un pas de côté avec son programme d'électrification et permet une certaine ouverture pour permettre aux transporteurs de renouveler une partie de leur flotte avec des thermiques. Mais là, ça amène d'autres problématiques parce que le coût des véhicules thermiques a augmenté de 60 % au cours des deux dernières années.»
Il a souligné que 1300 autobus scolaires atteindront l'âge limite de douze ans d'ici septembre 2025, exacerbant les problèmes de coûts et de disponibilité.