La pénurie de main-d'œuvre dans l'industrie de la construction est telle qu’on retrouve de plus en plus de travailleurs non qualifiés.
On estime que 75% des nouveaux travailleurs entrent dans l'industrie sans formation professionnelle préalable, déplore Félix Rhéaume, directeur des affaires publiques et gouvernementales à l'Association de la construction du Québec.
Cette situation réduit la productivité et augmente les coûts, dit-il.
«Pour quelqu'un qui commence à apprendre son métier sur le chantier notamment, ça prend des gens avec lui pour l'accompagner. Donc les gens qui l'accompagnent passent moins de temps à faire le métier. Évidemment, ils sont moins productifs que quelqu'un qui a suivi un cours développé dans un centre de formation professionnelle, qui a appris son métier, qui est charpentier ou autre autre métier.»
Des initiatives sont mises en place pour promouvoir la formation professionnelle et attirer plus de travailleurs qualifiés, notamment par l'alternance travail-études.
Dans un autre dossier, M. Rhéaume assure suivre de près le déclenchement d’une grève potentielle dans le secteur résidentiel.