Des 56 recommandations issues de la commission spéciale sur les écrans, celui de l’interdiction des réseaux sociaux avant 14 ans doit interpeller les parents, les écoles, et les gouvernements.
Mélanie Laviolette, présidente de la Fédération des comités de parents du Québec, a exprimé son intérêt pour ces recommandations, notant que la surutilisation des écrans est une préoccupation majeure pour les parents.
Invitée à réagir lors de l’émission L’Estrie Aujourd’hui, elle a également mentionné l'importance de l'éducation plutôt que de l'interdiction dans la gestion de l'utilisation des écrans.
«Même si l'âge était à douze ans, il y en avait des plus jeunes que ceux qui étaient déjà sur les réseaux sociaux. On ne se mettra pas la tête dans le sable. Peut-être que de quatorze ans ça peut aider aussi. Il y a quand même de belles mesures, oui, des balises et puis des mesures qui sont intéressantes. Et de ce que j'en vois, c'est vraiment des mesures qui sont là pour faire une prise de conscience. Et je pense que les changements vont être beaucoup plus permanents de cette façon-là que juste une interdiction, où les gens vont juste chercher à la contourner au lieu d'y adhérer.»
La commission spéciale sur les écrans, à laquelle participe Pascal Bérubé, député de Matane-Matapédia, vient de publier son rapport.