Hugo Bernier s’est vu refuser une permission de sortie avec escorte par la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC).
Après 23 ans de détention, Hugo Bernier s’est présenté devant la CLCC mardi matin.
Le meurtrier de Julie Boisvenu souhaitait avoir droit à des sorties.
Sa demande de visiter un pénitencier à sécurité minimale ainsi que deux centres culturels autochtones a été refusée.
La seconde demande, par laquelle Hugo Bernier souhaitait obtenir une permission pour visiter sa famille à Gaspé afin d’assister à une cérémonie à la mémoire de son frère récemment décédé, a été suspendue le temps qu’une enquête soit menée sur le passé criminel récent de son père.
La Commission des libérations conditionnelles du Canada devrait rendre sa décision dans les prochaines semaines.
L’audience s’est déroulée selon des traditions autochtones et avec différents problèmes techniques, rapporte Any Guillemette, journaliste de Cogeco Média.
L’atmosphère était à trancher au couteau, dit-elle.
«Hugo Bernier doit répondre à des questions qui sont assez serrées, assez directes des commissaires et on verra s'ils vont lui permettre de sortir. Ça, c'est seulement la première étape. Parce qu'en théorie, dans deux ans, après 25 ans de détention en pénitencier, il va pouvoir demander une libération totale.»
Le père de Julie Boisvenu, Pierre-Hugues Boisvenu, était présent. Il a confronté pour la première fois le meurtrier de sa fille pour s’opposer à sa sortie.
M. Boisvenu a exprimé son opposition à la libération conditionnelle de Hugo Bernier devant la CLCC, soulignant le danger que Bernier représente encore, notamment en rappelant le meurtre de sa fille Julie Boisvenu.
Écoutez l’entrevue accordée aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.
Source: Archives
Any Guillemette