Patrick Gauthier, enseignant au programme de briquetage-maçonnerie du Centre 24-Juin, n’a jamais vraiment quitté les chantiers. «Mon père était briqueteur et je le suivais partout. Je suis briqueteur depuis l’âge de 4 ans, environ!», raconte-t-il avec le sourire.
Aujourd’hui, il partage cette passion avec les nouvelles générations, convaincu que ce métier manuel offre un avenir solide à ceux qui n’ont pas peur de se salir les mains.
Un métier exigeant, mais bien encadré
Contrairement aux idées reçues, la force physique n’est plus un frein. «On travaille en équipe, on a de l’équipement qui vient alléger les tâches plus lourdes. C’est surtout une question d’organisation, de rigueur et d’endurance.»
La profession connaît une forte pénurie de main-d’œuvre. «Les employeurs viennent recruter directement en classe. Nos élèves trouvent un emploi dès la fin de leur formation.
Un savoir-faire
Travailler comme briqueteur-maçon, c’est aussi savoir s’adapter. «Il faut aimer le travail manuel, être intuitif, avoir un bon sens de l’observation et savoir anticiper sur un chantier.»
Le métier mêle technique et précision : respect de l’alignement, gestion de différents matériaux, rapidité d’exécution. «C’est un travail très manuel, avec des outils spécialisés. Le programme de 900 heures suffit pour maîtriser les techniques.»
Mais au-delà de l’aspect technique, il y a aussi une dimension créative. «Certains clients ont des demandes précises. Il faut parfois faire des essais, ajuster le travail en fonction du style recherché. Il y a une part d’art dans ce métier.»
Préserver le patrimoine, bâtir le futur
Avec un riche patrimoine architectural, Sherbrooke est aussi un terrain fertile pour la restauration. «C’est une spécialité que plusieurs finissants choisissent. On apprend à restaurer selon les anciennes méthodes tout en intégrant les nouveaux matériaux.»
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Perspectives d’emploi et salaire
Le métier de briqueteur-maçon est en forte demande au Québec. Avec seulement 5300 travailleurs actifs dans le domaine, les entreprises peinent à combler les postes.
Placement rapide garanti
Tous les finissants trouvent un emploi dès la fin de leur formation. Ils peuvent choisir de travailler pour:
- des entreprises ou PME en construction
- ou encore se lancer à leur compte comme travailleurs autonomes
Salaire concurrentiel
Dès l’entrée sur le marché, les salaires se situent entre 30$ et 40$ de l’heure, selon l'expérience et les compétences reconnues à l'embauche.
Tâches principales
- Lire des schémas et des plans pour calculer les matériaux requis
- Couper et tailler des briques et des blocs de béton selon les devis
- Construire et garnir des cheminées d'usines en briques
- Garnir des installations de chauffage (fours, foyers, chaudières, etc.)
- Recouvrir des murs
- Construire et installer des ouvrages à partir d'éléments de maçonnerie préfabriqués
- Construire des terrasses, des murets ou d'autres ouvrages décoratifs
Une formation accessible et concrète
Le DEP en briquetage-maçonnerie débute chaque année en septembre et compte 900 heures de formation, réparties sur un an. Deux parcours sont possibles :
- Concomitance (3 jours/semaine) pour les élèves dès la 3e secondaire;
- Temps plein (5 jours/semaine) pour les adultes;
- La formation, très pratique, se déroule dans un atelier à échelle réelle. Il n’y a pas de stage requis, car les élèves sont directement préparés à entrer sur les chantiers grâce à un encadrement actif des enseignants et des liens solides avec les employeurs.
Ça vous intéresse ou ça vous fait penser à quelqu’un:
Élève d’un jour pour venir assister à un cours et voir si on aime ça.
Nouveauté: nos rencontres d’information obligatoires pour les élèves débutant une formation sont maintenant ouvertes à tous. On a juste à s’inscrire à la date de la prochaine rencontre qui nous convient au lien donné dans notre site web.
Site web centre24juin.ca pour vous inscrire et suivez nos médias sociaux pour vous tenir au courant de nos activités.
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