L’ancien conseiller municipal Jean-François Rouleau promet de mener une bataille contre le changement de nom du Palais des sports Léopold-Drolet si la Ville de Sherbrooke souhaite le faire.
Invité à commenter par le 107,7 Estrie, il a dit vouloir défendre l’histoire de Sherbrooke et ses bâtisseurs.
Ceux qui voudront vendre le nom de l’aréna abritant le Phoenix de Sherbrooke le trouveront sur leur chemin.
L’ancien politicien, qui a respecté une certaine retenue depuis qu’il a quitté la vie politique, a déjà fait des téléphones pour contacter d’autres Sherbrookois prêts à le suivre dans sa croisade.
«Il faut respecter le passé. Il faut respecter les bâtisseurs de notre municipalité. Puis on respecte la famille Drolet. À ce que je sache, le dossier n'est toujours pas rendu au conseil de ville. Mais j'invite tous vos auditeurs et auditrices à appeler leurs conseillers et conseillères pour aller chercher leur position. J'en ai parlé à quelques-uns qui sont des indépendants. C'est clair qu'il n'y a pas de position comme ça à la table.»
Le petit-fils de Léopold Drolet, Louis-Philippe, s’est exprimé contre cette éventualité, voulant qu’on sauvegarde l'héritage de son grand-père dans le paysage sherbrookois.
Il réagissait à un article de La Tribune qui évaluait la valeur potentielle de la vente du nom du palais des sports.
Rappelons que la Ville de Sherbrooke a entrepris d’offrir des ententes pour le droit nominatif d’édifices municipaux.
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