Lors de l’événement Homecoming à l’Université Bishop’s qui a dégénéré le 27 septembre, plusieurs personnes ne venaient pas du campus de Lennoxville.
C’est le message que lance Mirana Iliza, vice-présidente de l’Association des étudiants.
Elle condamne ces actes et souligne le manque de collaboration entre l’université, la Ville, les forces de l’ordre et les participants à la traditionnelle fête des retrouvailles des anciens étudiants.
«Oui, il y avait des étudiants actuels de Bishop's, mais il y avait aussi des invités. C'est-à-dire d'autres étudiants qui proviennent, disons, d'autres institutions comme l'Université de Sherbrooke. Et aussi des étudiants déjà gradués. Donc ce n'était pas juste des étudiants actuels de Bishop's. Donc c'est ça qu'on voulait souligner.»
Des incidents de vandalisme, dont l’incendie de divans, ont nécessité l’intervention des pompiers et de la police, rappelons-le.
L’association étudiante prône des mesures de réduction des risques et une meilleure coopération pour éviter que de tels événements nuisent à la réputation de Bishop’s, ajoute Mme Iliza.
Division des enquêtes criminelles
Pour sa part, le Service de police de Sherbrooke (SPS) annonce que le dossier a été confié à la Division des enquêtes criminelles.
Le nombre de policiers, selon un plan prévu et structuré, étaient présents sur place en nombre suffisant. Malgré tout, des actes répréhensibles et des méfaits ont été commis sur la rue Reed, déplore-t-on.
«Le SPS travaille en étroite collaboration avec l’Université Bishop’s. Par respect pour la cour, le SPS ne dévoilera aucun autre élément spécifique à l'enquête», soutient le corps policier.