Au Québec, n'importe qui peut s'autoproclamer formateur de chien d'assistance, notamment depuis que l’IVAC rembourse ces frais.
Joint à ce sujet, Alain Chiocchi, spécialiste en comportementaliste canin, dénonce l'absence de réglementation encadrant cette formation.
La situation, mise au jour par La Tribune, favorise l’apparition de charlatans vendant à prix élevé des chiens inadéquats à des victimes d’actes criminels, contrairement à l’Europe où des certifications sont exigées, dit M. Chiocchi.
Le dressage d’un chien n’est pas à prendre à la légère, insiste-t-il.
«Monter un chien d'assistance, c'est du boulot, c'est des heures, c'est du travail à temps plein. Ça coûte cher. Mais il y en a qui abusent vraiment. Pour monter un chien d'assistance pour une personne dépressive ou quoi que ce soit, juste un chien calme, fort, là, tu sais que tu peux amener partout, tu en as pour trois à quatre mois à monter un chien comme ça.»