La hausse du prix du café représente un défi majeur pour les acteurs de cette industrie comme l’entreprise sherbrookoise Café William.
Dans les derniers mois, le coût du café a grimpé d’environ 40 %.
La hausse des prix du café vert (4 $ US/livre), les tarifs américains imposés depuis mars par l’administration Trump, un taux de change défavorable au Canada et des récoltes médiocres au Brésil et au Vietnam sont en cause, explique son président-directeur général, Rémi Tremblay.
«Il faut naviguer dans tout ça. Quand vous regardez un sac de café, c'est du café avec un peu d'emballage. C'est sûr que quand il y a une hausse du prix du café, quand il y a une hausse du taux de change, c'est des coûts directs. On ne fait pas un sou avec ça parce qu'on facture plus cher pour le café. On prend notre café un peu plus cher. Honnêtement, dans les dernières années, on a une contraction de nos marges.»
Malgré la concurrence internationale et la fermeture récente de succursales locales comme celles de Starbucks et de Fitch Bay Café, Café William maintient ses emplois et développe sa marque au Québec et au Canada grâce au soutien régional, ajoute M. Tremblay.