Si le gouvernement caquiste y va d'une loi spéciale à l'égard des médecins en lien avec leur rémunération, les étudiants en médecine de l'UdeS devront se prononcer sur de nouveaux moyens de pression dès ce dimanche.
Le gouvernement caquiste a choisi de faire adopter sous bâillon son projet de loi visant à imposer aux médecins un nouveau mode de rémunération et à mettre fin à leurs moyens de pression, déclare Jean-Simon Desrochers, président de l'Association des étudiants en médecine de l'UdeS.
«C'est une assemblée générale pour décider de nos prochaines actions, puis possiblement qui pourrait avoir, suite à ça, un référendum de grève. Mais pour l'instant, on veut vraiment écouter nos étudiants, puis voir c'est quoi, prendre le pouls. Cette idée-là a été lancée par les étudiants. En effet, je ne vous cacherai pas.»
On ignore si d'autres associations d'autres universités pourraient emboiter le pas, mais le spectre d'une grève est dans l'air à Sherbrooke.