Un sondage Léger montre que 79 % des Québécois souhaitent que les syndicats soient soumis à plus de transparence et à des votes secrets pour les décisions majeures.
Le débat, alimenté par le discours du premier ministre du Québec et un projet de loi à venir, touche particulièrement les secteurs de la construction et de la santé, où la réglementation syndicale et la formule Rand limitent la libre adhésion.
François Vincent, vice-président pour le Québec de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI), y voit un message fort des répondants pour un syndicalisme plus transparent.
«C'est quatre Québécois sur cinq qui pensent que les syndicats devraient être soumis aux mêmes règles de transparence que les organismes publics. C'est quatre Québécois sur cinq qui pensent qu'il n'y a rien d'antisyndical que de demander plus de transparence. Puis il y a un autre quatre sur cinq qui croit que les syndicats devraient recourir au vote secret pour leurs décisions majeures.»
La FCEI plaide pour un dialogue social et une amélioration continue des pratiques syndicales, ajoute M. Vincent, invité lors de l’émission L’Estrie Aujourd’hui.