Trente ans plus tard, John Parisella se souvient encore du climat entourant le référendum sur la souveraineté du Québec.
L’époque a été marquée par le charisme de Lucien Bouchard pour le Oui, la polarisation entre le camp du Oui et du Non et la victoire serrée du Non.
M. Parisella, alors conseiller stratégique du camp du Non, a analysé sur les ondes du 107,7 Estrie l’influence des échecs de Meech et Charlottetown, ainsi que la forte mobilisation démocratique (94 % de participation) lors du référendum.
«C'est clair qu’au début de la campagne, on partait avec une avance. Il n'y a pas de doute. On disait souvent que le Comité du Non avait une prime de l’urne, un peu comme le Parti libéral.»
John Parisella revient sur les acquis post-référendum du Québec, tels que l’accord sur l’immigration et le Conseil de la fédération.
Écoutez l'entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
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