Plusieurs intervenants du monde étudiant dénonceront les coupes dans les établissements d’enseignement supérieur.
Flora Dommanget, présidente de l'Union étudiante du Québec, en appelle à la mobilisation, soulignant l'absence de réinjection de fonds, contrairement aux secteurs du primaire et du secondaire sous le ministre Bernard Drainville.
«Ce qu'on constate, c'est vraiment qu’il y a un désintérêt du gouvernement à s'engager en enseignement supérieur. On le voit d'ailleurs dans le financement des universités, où la part du gouvernement n'augmente pas suffisamment et c'est la part vraiment des personnes étudiantes vis-à-vis des droits de scolarité qui augmentent. Ce qu'on constate, c'est vraiment un désengagement total du gouvernement et c'est vraiment problématique.»
Les impacts incluent une hausse de 51 % des droits de scolarité entre 2011 et 2023, une précarité accrue, une insécurité alimentaire touchant 46 % des étudiants.
Un programme d'aide financière en vigueur est jugé inadéquat face à la crise du logement et à l'inflation, soutient Mme Dommanget.