La crise qui secoue le Parti libéral du Québec (PLQ) mérite que l’UPAC s’en mêle.
Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, fait cette demande à la lumière des allégations de corruption et de financement illégal.
Trois enquêtes sont en cours: celle du Directeur général des élections du Québec, de la Commissaire à l’éthique et d’une firme mandatée par Rodriguez.
«Je pense qu'au-delà de ces trois enquêtes, ça prend aussi une enquête policière, pour voir si la corruption s'est effectivement gangrenée, encore une fois, à l'intérieur des rangs libéraux. De toute façon, je pense qu'à la lumière de ce qu'on a appris hier, je pense que les enquêteurs étaient déjà un peu éveillés. J'ai l'impression qu'au cours des prochaines heures, ils vont enquêter plus sérieusement.»
Sur les ondes du 107,7 Estrie, M. Duhaime a critiqué le PLQ pour négliger des enjeux majeurs comme l’industrie forestière et la santé.
Il dénonce aussi le Parti québécois qui durant ce temps parle d’ouvrir des bureaux du Québec à travers le monde et d’un dollar d’un Québec souverain. Des sujets qui sont loin des préoccupations des gens.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
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