C’est la fin du « déboulage » dans les écoles secondaires du Québec.
Il s’agit d’une pratique permettant à des élèves de passer au niveau supérieur, malgré des échecs.
Cette mesure, initialement exceptionnelle, était devenue courante pour des raisons logistiques (surcharge des classes, manque de locaux, pression budgétaire des centres de services), explique David Raymond, président du Syndicat de l'enseignement de l’Estrie.
Sa suppression, appliquée au deuxième cycle selon l’article 28 du régime pédagogique, vise à mieux soutenir les élèves en difficulté, mais soulève des défis organisationnels et pédagogiques pour les enseignants, dit-il.
«On veut toujours optimiser l'organisation scolaire, donc ouvrir le moins de groupes possible parce qu'ils reçoivent une enveloppe budgétaire, puis ils veulent respecter l'enveloppe. Des fois, ils veulent même se dégager des marges de manœuvre pour peut-être répondre à des besoins ponctuels en cours d'année. Donc, c'est ça qui amenait les centres de service très souvent à vouloir maintenir ces élèves-là dans la dans le niveau. Donc de permettre à ces élèves-là de monter d'un niveau malgré.»
Invité lors de l’émission Que l’Estrie se lève, M. Raymond a mis en lumière l’importance de l’accompagnement parental et précoce.