La députée de Compton-Stanstead, Marianne Dandurand se dit en accord avec l’entente Ottawa-Alberta pour la construction d’un pipeline, malgré les nombreuses critiques.
Ottawa s'engage à ne pas mettre en place le plafonnement des émissions du secteur pétrolier et à suspendre immédiatement l’application du Règlement sur l’électricité propre (REP) en Alberta en attente d’un nouvel accord sur la tarification du carbone, reconnaît-elle.
L’entente a été annoncée jeudi par le premier ministre canadien Mark Carney et Danielle Smith, première ministre de l’Alberta à Calgary.
L’accord exige l’aval de la Colombie-Britannique, des Premières Nations et d’un partenaire privé, tout en engageant l’Alberta à atteindre la carboneutralité d’ici 2050, à augmenter le prix du carbone à 130 $ la tonne et à réduire les émissions de méthane de 75 %, énumère la députée libérale.
On n’est pas à la veille de voir se réaliser un projet de pipeline avec toutes ces exigences.
«Mais je ne sais pas si on va voir le jour où ça va apparaître et ni les prochaines générations. Très franchement, c'est tellement improbable de mettre en place toutes les conditions. Je n'ose pas dire impossible, mais je ne le dirai pas. Mais je vais le penser.»
Source: Tirée de Facebook
Mme Dandurand avoue être peinée par le départ de Steven Guilbeault du cabinet des ministres, mais elle souligne qu’il reste au sein des libéraux, donc encore attaché aux politiques du parti.
Écoutez l’entrevue accordée aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.
À écouter aussi:
La chronique politique de Philippe Léger
Steven Guilbeault avait étiré au maximum ses valeurs environnementales