Le Tribunal administratif du travail a condamné le CIUSSS de l’Estrie - CHUS à une amende de 10 000 $, reconnaissant la légitimité de la liberté d’expression syndicale.
Stéphanie Goulet, présidente du Syndicat des professionnels en soins des Cantons-de-l'Est (FIQ), relate la mobilisation au CHUS Fleurimont contre le temps supplémentaire obligatoire et la surcharge de travail, marquée par des autocollants et affiches syndicales.
«Il y avait eu des affiches et des collants dénonçant ça. Puis l'employeur n'avait pas du tout aimé ça. Il était allé jusqu'à faire des menaces de mesures disciplinaires ou administratives à nos membres de façon verbale, puis jusqu'à les mettre dans un courriel, puis à l'envoyer à l'ensemble de nos membres au mois de juin.»
C’est par la suite que le syndicat avait déposé une plainte, ajoute Mme Goulet, invitée lors de l’émission Que l’Estrie se lève.
Améliorations amorcées
Par ailleurs, la syndicaliste remarque des améliorations amorcées en maternité, mais mentionne que le réseau demeure fragile, notamment face à l’achalandage et au manque de ratios professionnels en soins.