D'ici la fin de l'année, l'entreprise franco-canadienne Flying Whales va trancher entre Sherbrooke, Trois-Rivières et Drummondville pour établir son usine de fabrication de dirigeables.
La future usine de Flying Whales créerait 300 emplois.
Le PDG de Flying Whales, Arnaud Thioulouse, estime que la ville de Sherbrooke offre différents avantages pour réaliser son projet.
L'entreprise souhaite construire des dirigeables immenses qui peuvent transporter 60 tonnes de fret en zones reculées, comme des pales d'éoliennes ou des pylônes de haute tension par exemple.
En comparaison, un hélicoptère conventionnel peut transporter un poids de cinq tonnes, alors que les dirigeables de Flying Whales peuvent soulever une charge de 60 tonnes, analyse M. Thioulouse.
«Donc, on est capable de prendre plus gros et des pièces qu'un hélicoptère n'est pas capable de déplacer», dit-il au micro de l’animateur Martin Pelletier, de Midi actualité.
Une quinzaine de sites au Québec répondant aux besoins de l’entreprise. «Petit à petit, on a travaillé avec les régions pour pouvoir réduire la sélection au plus pertinent. Et donc ces trois sites sont dans la région de Sherbrooke, dans la région de Drummondville et dans la région de Trois-Rivières», énumère l’homme d’affaires.
«Pourquoi Sherbrooke? Parce que le site qui nous y est proposé est particulièrement intéressant pour nos besoins. C'est un bassin de main-d'œuvre compétente. On travaille déjà beaucoup avec l'Université de Sherbrooke, donc on connaît un petit peu l'écosystème local. Ça fait partie des sites vraiment d'intérêt pour nous.»
Arnaud Thioulouse est sûr de voir le projet se réaliser. «On est aujourd'hui plus de 200 ingénieurs à travailler sur le projet. On a avec nous un consortium d'une cinquantaine d'entreprises, des grands noms de l'aéronautique», soutient-il.
«On est embarqué dans cette aventure avec les meilleurs qui ont été sélectionnés pendant toutes ces dernières années. Le développement se poursuit.»