Lors d'une séance publique tenue lundi soir, le conseil municipal de Magog a adopté deux projets de règlement modifiant la réglementation afin de permettre la réalisation d'un projet immobilier mixte, résidentiel et/ou commercial, sur le site de l'ancienne usine de textile Difco.
Cette modification de zonage implique également des ajouts tels que la construction de logements de neuf unités ou plus, de même que des activités sportives et récréatives en intérieur.
En novembre dernier, les élus de Magog ont demandé au propriétaire du site de l'ancienne usine Difco, qui occupe une partie du terrain, d'entamer des travaux sur les bâtiments patrimoniaux afin d'éviter leur détérioration, mais aussi pour des raisons de sécurité.
«Un exceptionnel potentiel»
Pour la mairesse de Magog, Nathalie Pelletier, il s’agit d’un endroit névralgique pour la relance du quartier des Tisserands.
«Ça fait longtemps qu'on en parle. Lentement mais sûrement, ce quartier va finir par se métamorphoser. Je crois que c'est la volonté à la fois du conseil et d'une majorité de citoyens également», souligne-t-elle.
«Ce site est quand même très grand. Il y a un exceptionnel potentiel au bord de la rivière. L'histoire de Magog a pris naissance à cet endroit. Le terrain est très grand. Deux grands promoteurs sont propriétaires du côté CS Brooks, donc du côté plus loin du centre-ville.»
Il reste encore plusieurs étapes à franchir, notamment pour la décontamination, a ajouté la mairesse invitée lors de l’émission Que l’Estrie se lève mardi matin.
«Il y a des endroits où il va falloir démolir, mais pas tout évidemment, en conservant certains bâtiments ou certaines parties de bâtiments», commente-t-elle.
Les élus s'inquiètent de la détérioration et de la sécurité des lieux.
Enfin, il n’est pas question d’y implanter le skatepark, de préférence à la pointe Merry.
Journaux locaux
Par alleurs, à l'instar de plusieurs municipalités, Magog demande au gouvernement fédéral de faire pression sur Postes Canada pour que les journaux locaux soient distribués gratuitement.
Dans quelques semaines, ce sera la fin de la distribution du Publisac et plusieurs journaux, dont le Reflet du Lac, perdront ce moyen de livraison.
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