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L’arrivée de Pablo Rodriguez viendrait dynamiser la course à la chefferie

L’arrivée de Pablo Rodriguez viendrait dynamiser la course à la chefferie
Pablo Rodriguez / Archives PC

L’arrivée de Pablo Rodriguez dans la course à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ) changerait la donne.

Robert Benoit, ancien député libéral d'Orford, la présence du ministre québécois de Justin Trudeau donnerait de la vélocité à cette course pour le moins bien tranquille, dit-il.

«Ça change la vitesse de la course au leadership. La course qui s'en vient va durer pendant un an», ajoute M. Benoit.

«Est-ce que c'est un coup bas pour M. Trudeau? Il y a deux éléments. M. Rodriguez se doit de penser à sa carrière. Il a 60 ans. Il aura 60 ans au moment où il y aura une élection au Québec. Donc, il est rendu là dans sa carrière, évidemment. Par contre, M. Trudeau va avoir besoin de tous les éléments qui peuvent l'aider à la prochaine élection. On a besoin de rajeunir les équipes en politique.»

Pour l'instant, Denis Coderre est le seul candidat officiellement confirmé pour la course au PLQ. 

M. Rodriguez devra défendre son bilan à l'échelle fédérale, selon Robert Benoit

Reste à voir si le maire de Victoriaville Antoine Tardif et l'ex-président de la Fédération des chambre de commerces Charles Milliard se laisseront tenter par la chefferie qui tente d'incarner un certain renouveau.  

Quitter le navire

Est-ce que des élus du Parti libéral du Canada songent à quitter le navire, alors que les sondages sont catastrophiques pour la formation minoritaire de Justin Trudeau.

«Pablo Rodriguez a de l'expérience, on ne peut pas dénier ça. Mais le côté négatif d'un politicien d'expérience traîne aussi un bagage qui peut déplaire à bien du monde. M. Trudeau n'a pas que faire des bons coups, évidemment», analyse-t-il. 

«M. Rodriguez va devoir défendre ses couleurs pendant toute l'année qui s'en vient. On est à onze mois d'un leadership au PLQ.»

D’autres candidats se sont avancés pour la course et l’arrivée de Pablo Rodriguez fera sentir. 

«M. Rodriguez est un ancien du Séminaire et de l'Université de Sherbrooke. Il y a ça qui est positif pour notre région», note Robert Benoit.

Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.

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