Les ambulanciers paramédicaux du Québec se préparent maintenant à faire la grève.
Bien que les conventions collectives des paramédics membres de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) soient échues depuis deux ans, le gouvernement de la CAQ n’a encore envoyé aucun signal permettant de croire que ces négociations sont une priorité, indique le syndicat.
Jean Gagnon, représentant du secteur hospitalier à la FSS-CSN, note que la préparation à la grève des ambulanciers du Québec avance.
Le moyen de pression comprendrait une grève de tâches et de temps. Les services essentiels seraient maintenus par des cadres, assure M. Gagnon.
«S'il y a une équipe de paramédics qui ne prend pas la route, il y a des cadres qui vont les remplacer. Mais les services essentiels ne viennent pas augmenter le nombre de véhicules qui est sur la route. Et effectivement, étant donné que les conditions de travail ne sont pas bonnes présentement, du moins pas assez bonnes, on manque de personnel partout. On manque de personnel, pas juste dans les régions éloignées comme la Côte-Nord, l'Abitibi, etc. Mais on en manque dans des régions comme Québec, Montréal, Laval où on manque de paramédics pour mettre en bord des ambulances et à d'autres endroits où il y aurait des pratiques de disponibles. On ne met pas assez de véhicules.»
Les enjeux actuels sont notamment le manque de personnel et de véhicules, ce qui amplifie les inquiétudes quant à l'impact de la grève sur les services, malgré les assurances de remplacement par des cadres.
S’ils acceptaient ce qui leur est offert actuellement, les ambulanciers paramédicaux se retrouveraient avec une rémunération et des conditions de travail inférieures. C’est dans ce contexte que tous les syndicats CSN tiendront prochainement des assemblées générales pour se prononcer sur la grève, dit Jean Gagnon.