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Manger du poisson le Vendredi saint

La tradition persiste, mais la motivation a changé

La tradition persiste, mais la motivation a changé
Les consommateurs continuent à manger du poisson le Vendredi saint. / Tirée de Facebook, Marché de poison de Sherbrooke

La tradition de consommation du poisson lors du Vendredi saint persiste.

Martine Gauvin, copropriétaire du Marché de poissons de Sherbrooke, remarque toutefois un changement des motivations, qui ne sont plus principalement religieuses comme autrefois. 


Écoutez l’entrevue accordée par Martine Gauvin, du Marché de poissons de Sherbrooke, aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.


«On voit la tendance qui continue. Je pense que les raisons ont changé. Je ne pense plus que ça soit fortement dû à la religion. Ça reste un week-end qui est super occupé pour nous depuis longtemps.»

Le grand-père de Mme Gauvin avait décidé d’ouvrir le magasin pour permettre aux clients de se procurer du poisson en vue du repas du Vendredi saint, journée considérée «maigre et jeûne» par l’Église.

Elle mentionne également une hausse des prix du crabe, attribuée à la spéculation et à la demande des États-Unis.

La femme d’affaires prévoit l'arrivée du homard fin avril ou début mai, avec une baisse des prix après la fête des Mères. 

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