Les trois présumés passeurs qui ont comparu mercredi au palais de justice de Sherbrooke ont choisi un procès en anglais.
Des questions ont été soulevées toutefois concernant la capacité de Sherbrooke à gérer un procès nécessitant un interprète turc. Mais, selon Me Maxime Bernatchez, il est possible de tenir un tel procès au palais de justice de Sherbrooke.
«Il faut savoir que, partout au Canada, les gens ont le droit de demander les deux langues officielles de notre pays, donc l'anglais ou le français. C'est sûr que des villes comme Toronto et Montréal ont une équipe de traducteurs beaucoup plus nombreuse et qui couvrent toutes les langues et dialectes possibles. Mais avec un préavis suffisant, on peut avoir un interprète turc. La comparution aujourd'hui s'est faite d'ailleurs moitié en turc et moitié en anglais, pour s'assurer que tout le monde comprenait bien l'étape judiciaire qui se passait.»
De plus, les accusés ont des difficultés à contacter leur famille après la confiscation de leurs téléphones, essentiels pour l'enquête, fait remarquer Me Bernatchez, invité à réagir au micro du 107,7 Estrie.