Le gouvernement du Québec accepterait d’armer les contrôleurs routiers.
Depuis la décision du Tribunal administratif du travail, en mars 2025, l’armement des contrôleurs routiers est jugé nécessaire pour leur sécurité face à des situations impliquant parfois le crime organisé, commente Jean-Claude Daigneault, président de la Fraternité des constables du contrôle routier du Québec.
«Je me garde une petite réserve. Évidemment, si ça se confirme dans les prochains jours, c'est certain que pour nous autres, ça va mettre un terme à un débat qui dure depuis plus de 40 ans chez nous.»
Depuis mars dernier, les contrôleurs routiers ont cessé d’intercepter des chauffeurs de camion.
M. Daigneault souligne que l’armement, soutenu par la ministre Geneviève Guilbault, nécessitera une formation à l’École nationale de police.
D’autres enjeux subsistent, notamment l’accès au Centre de renseignements policiers et la gestion de 28 avis de corrections émis par la juge, note-t-il.
Écoutez l’entrevue accordée aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.