Depuis mars dernier, les contrôleurs routiers ont cessé d’intercepter des chauffeurs de camion.
Un jugement du Tribunal administratif du travail limite la capacité d'intervention des contrôleurs routiers.
Le comportement des routiers a été grandement modifié, fait remarquer Jean-Claude Daigneault de la Fraternité des constables de contrôle routier au Québec.
La sécurité routière a été diminuée, déplore-t-il.
«On aurait pensé que suite au jugement du tribunal, que le gouvernement aurait pris un mois ou deux pour prendre une décision. Là, ça fait six mois! C'est pratiquement un outrage à l'administration de la loi au Québec.»
M. Daigneault estime la perte de 8 millions de dollars en amendes.
Il observe une recrudescence de criminalité liée au camionnage. L’inaction du gouvernement entraîne une baisse de 75 % de l’activité des postes de contrôle et des risques accrus pour les infrastructures et les usagers.
Écoutez l’entrevue accordée aux animateurs Steve Roy et Valérie Saint-Jean.
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