Le CALACS Estrie ne fait plus partie du Regroupement québécois des CALACS.
Cette décision dévoiée par La Tribune fait suite à un changement de position concernant l’industrie du sexe. Le CALACS Estrie considère cela comme une forme d’exploitation.
La porte-parole Kelly Laramée cite des statistiques (89 % souhaitent quitter la prostitution, moyenne d’entrée à 14 ans), soulignant la difficulté de sortir de ce milieu,
On remarque aussi l’augmentation du recrutement via les plateformes Snapchat et Instagram.
«Il y a une minorité de gens qui le font par choix. Qui vont dire: “C'est mon travail, c'est mon choix”. Mais nous, ce qu'on voit vraiment, c'est que 89 % des personnes qui sont dans ce milieu-là souhaitent en sortir, souhaitent le quitter. Et nous, ce qu'on observe en fait, c'est que la moyenne d'âge d'entrée au Canada est actuellement à quatorze ans.»
L’impact de ce retrait sera limité sur le financement de l’organisme, mais il pourrait y avoir une perte de visibilité provinciale pour CALACS Estrie, avoue Mme Laramée, invitée sur les ondes du 107,7 Estrie.