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Déversement dans la St-François

Des enjeux de main-d’œuvre à l’origine des retards

Des enjeux de main-d’œuvre à l’origine des retards
Le déversement se poursuivait toujours mardi avant-midi. / Archives

Le déversement d’eaux usées dans la rivière Saint-François s’est poursuivi mardi.

Mardi après-midi, la Ville de Sherbrooke a indiqué qu'on doit encore poursuivre les travaux au poste de pompage.

«Certaines opérations s’avèrent plus complexes qu’anticipées, ainsi que des enjeux de main-d’œuvre sont à l’origine des retards», mentionne-t-on.

«L’entrepreneur en charge du chantier déploie tous les efforts nécessaires pour terminer les travaux le plus rapidement possible.»

Lundi, la Ville de Sherbrooke avait annoncé le prolongement pour une durée indéterminée des travaux à la station de pompage Saint-François, située au centre-ville le long de la rivière.

Plus de 100 000 mètres cubes 

La Ville de Sherbrooke assure être en communication avec le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP). De plus, le Bureau de l’environnement de la Ville de Sherbrooke suit l’évolution des travaux afin de surveiller les répercussions sur l’environnement.

On a largement dépassé les 100 000 mètres cubes de liquides souillés dans la rivière.

Rappelons que depuis le lundi 12 mai, les eaux usées de quelque 15 000 foyers du centre-ville de Sherbrooke et d'une partie d'Ascot sont déversées dans la rivière Saint-François, en raison de travaux d'entretien à la station de pompage.

La Ville demande aux gens concernés de limiter leur consommation d'eau afin de limiter la production des eaux usées.

«Forte pollution»

Appelée à commenter, Jacinthe Caron, codirectrice du Conseil régional de l'environnement, a convenu que ce déversement n’est pas souhaitable. 

«Il y a une forte pollution de la rivière en ce moment, puis il y a des conséquences, mais ça ne nous préoccupe pas épouvantablement dans le sens que ça demeure une situation qui vise à réparer l'infrastructure», dit-elle.

«Je pense que ça pourrait être encore pire si on avait attendu qu'elle ne fonctionne pas, puis en avoir pour des mois et des mois ou des semaines à vivre cette situation-là, même si le temps a été doublé. On sait qu'on est dans un contexte de réparation. Il y a des mesures de mitigation mises en place par la Ville. C'est une situation ponctuelle très dommage, mais je suis quand même rassurée qu'on répare nos infrastructures.»

Mme Caron mentionne aussi que la Ville de Sherbrooke a obtenu les permis nécessaires et que le ministère de l’Environnement a été informé. 

Invitée au micro de Midi Actualité, elle a souligné l'importance de suivre l'impact sur la qualité de l'eau de la rivière et espère que la Ville publiera les résultats des tests. 

Écoutez l'entrevue accordée à Martin Pelletier.

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