Les répartiteurs d'urgence jouent un rôle capital quand il est question de transport médical, d'interventions policières à Sherbrooke ou d'incendies. Et c'est d'autant plus vrai avec les appels en lien avec la santé mentale et la détresse qui sont plus nombreux.
Sur la trentaine de répartiteurs de la centrale du SPS à Sherbrooke, cinq quitteront à la retraite très prochainement.
Il faut donc se tourner vers des gens de plusieurs profils variés et même, des étudiants pour répondre à la demande.
Les répartiteurs seront aussi bientôt plongés dans la modernisation technologique du 911, annoncée par le ministre de la Sécurité publique alors que les textos et les images vidéos seront traités.
Sur le territoire de Sherbrooke, en 2022, on comptait 47 000 appels "911", 93 000 pour le 5555 (pour les fraudes ou autres) et un total de 96 000 cartes d'appels.
Tanya Robinson (répartitrice depuis 1998) et Charles-Felippe Bessette (depuis 5 ans) expliquent que sur une journée typique de 12 heures, il y a environ 150 cartes d'appels. Les deux répartiteurs racontent que bien souvent, par une écoute bienveillante et un contact régulier avec les forces de l'ordre, ils arrivent à limiter les drames.