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Laissée seule par ses compagnons

Une randonneuse secourue au Mont-Ham

Une randonneuse secourue au Mont-Ham
Cindy Morris a dû être secourue lors d'une randonnée au Mont-Ham en fin de semaine. / Fournie

Une randonnée sur le mont Ham a failli tourner à la tragédie en fin de semaine pour une femme de Châteauguay.

Cindy Morris a dû être rescapée par des secouristes, alors qu’elle était mal en point dans la montagne. Elle a pensé que sa dernière heure était arrivée.

«Je vais commencer par dire merci aux policiers qui m'ont secouru et aux ambulanciers qui m'ont assistée après, pour s’assurer que j'étais en bonne santé», intervient-elle au micro du 107,7 Estrie lundi matin.

«J’ai destiné mes pensées à mes cinq enfants. Je me disais, il ne faut pas que tu craques. Il faut que tu continues. Puis je pensais à mes enfants.»

Souffrant d’asthme, Cindy Morris a vécu des heures difficiles, alors que ses compagnons de randonnée l’ont distancée, la laissant loin derrière dans l'ascension de la montagne située à Ham-Sud.

À 16h15, le soleil a perdu de la force. «C'est là que je me dis je finirai probablement pas ma randonnée avant le noir. Je me suis arrêtée. Je n’ai pas de contact avec mes autres collègues», raconte-t-elle, invitée au micro de l'émission Que l'Estrie se lève.

«Donc, je prends mon téléphone, il fait super froid, ma batterie est en train de rapidement mourir. Je fais un messenger rapidement à une personne qui n’est pas avec nous pour lui dire que je suis rendue à telle place. Je lui ai envoyé des photos puis je lui ai écrit que si dans une heure tu vois qu'il commence à faire noir et que tu n'as pas de nouvelles de moi, d’appeler les secours.»

La personne en question a pu contacter les secours comme espéré par Mme Morris, en envoyant des photos et des textes permettant de la situer.

«Il ne me restait comme 1 % de batterie sur mon cellulaire. Puis, j'ai reçu un téléphone. C'était le chalet. J'ai répondu rapidement. J'ai pu leur dire où j’étais à peu près. Puis mon téléphone est mort. Mais ils ont pu me retrouver.»

«Je n'étais pas assez préparée»

Cindy Morris profite de l'occasion pour rappeler l’importance de bien planifier ce genre de randonnée en hauteur.

«Je ne m'étais pas assez préparée au début de la randonnée. Je ne m'étais pas assez informée sur le mont. Quand j'ai commencé, on était un groupe de trois. Je suis asthmatique, donc je dois prendre plus de pauses pour réguler mon rythme cardiaque», soutient-elle.

«En prenant plus de temps, mes amis ont continué de monter plus loin. On s'est perdu. C'était la trail l'Intrépide qui est quand même très difficile pour moi. Il y a des falaises. Puis je me suis vite rendu compte que j'allais peut être pas réussir à finir le sommet.»

Écoutez l’entrevue exclusive accordée Jean-Sébastien Hammal.

Tirée de Facebook

Source: Tirée de Facebook

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