Le long dossier de la voie de contournement ferroviaire de Lac-Mégantic refait surface à Québec.
Des membres de l'UPA-Estrie, du syndicat des producteurs forestiers du Sud du Québec et de l'organisme Eau Secours s’étaient donné rendez-vous devant les bureaux du ministère de l'Environnement du Québec.
Ils ont le support de la coporte-parole de Québec solidaire et députée de Sherbrooke, Christine Labrie, et du maire de Frontenac, Gaby Gendron.
Au micro de l'émission Que l'Estrie se lève lundi matin, M. Gendron a exprimé des inquiétudes sur l'impact environnemental du projet, notamment la destruction de milieux humides et la menace sur l'eau potable.
Malgré des études environnementales et un changement de ministre, il ressent que les décisions étaient prises d'avance et que le gouvernement n'est pas à l'écoute.
«À Frontenac, on n'était pas contre la voie de contournement ferroviaire, mais depuis 2022 qu'on a eu les études environnementales. On se questionne beaucoup sur le tracé», mentionne M. Gendron.
«Il faut être honnête, quand un premier ministre annonce un projet avant même que les études environnementales soient faites, on peut dire que les dés sont pipés d'avance.»
La présence des groupes à Québec vise à faire pression sur le ministère de l'Environnement.
Écoutez l'entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.