Si elle devient co-porte-parole de Québec solidaire, la députée de Mercier, Ruba Ghazal, fera une grande place aux régions.
«Les élections sont dans deux ans. Je vois les sondages qui sont faits régulièrement. Ça monte, ça descend, mais on a le temps quand même pour nous préparer», a souligné Mme Ghazal, invitée à l’émission Que l’Estrie se lève, jeudi matin.
«On a de grands chantiers à mener, celui de la mise à jour de notre programme politique, mais aussi il va y avoir une plateforme. On a aussi une équipe qui est mobilisée en Estrie, très présente, notamment à cause de l'excellent travail de ma collègue Christine Labrie, qui est dans la région et qui est aussi responsable de la région de l'Estrie.»
Décentralisation
La députée solidaire, qui a étudié à l’Université de Sherbrooke, souhaite que la décentralisation soit l’un des chevaux de bataille de son parti.
«La CAQ est un gouvernement qui veut tout décider de Québec. Ce qui est important, c’est que les gens les plus proches de la communauté puissent prendre des décisions. Par exemple, en éducation, on a vu une centralisation qui a été faite. On n'a pas des propositions déjà construites en ce moment. C'est quelque chose sur lequel on va travailler», dit-elle.
«Un autre point sur lequel la CAQ est très très faible, c'est le transport en commun, le transport collectif. C'est comme si le transport collectif était juste bon pour Montréal. Partout sur le territoire du Québec, il est possible d'avoir des moyens de se transporter. Ce n'est pas nécessairement un métro ou un tramway ou des choses comme ça. Si dans chaque région, il y a des façons de se transporter autres que par la voiture, qui doivent être efficaces, qui doivent être abordables.»
Un Tramway à Sherbrooke
Ruba Ghazal ne rejette pas l’idée d’implanter un tramway à Sherbrooke, alors que débat fait rage sur un projet de 15 milliards $ pour Québec.
«Je n'ai pas le détail, mais c'est sûr que ça va être des choses qu'on va aussi élaborer de façon précise à l'approche de 2026», répond-elle.
Concernant l'indépendance du Québec, il est nécessaire de convaincre davantage de Québécois d’adopter ce projet de société.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.