En ce 13 juin, le célèbre lutteur québécois Jacques Rougeau célèbre ses 64 ans de naissance.
Au micro de l’émission Que l’Estrie se lève jeudi matin, M. Rougeau a discuté des défis de sa génération de lutteurs, marquée par un horaire difficile, l'abus de substances et les stéroïdes. Il a aussi abordé les difficultés de santé de sa conjointe.
«Je me sens pas mal bien. Je suis au gym cinq ou six jours par semaine. J'essaie de m'empêcher de dépérir. C'est le fun, ça va bien. La vie est bonne en ce moment. Ma conjointe a un petit problème depuis un an avec la chimiothérapie, mais on est en train de gagner», témoigne-t-il.
«Sa bataille fait qu'on a vraiment le vent dans les voiles en ce moment. Ça va vraiment bien.»
Jacques Rougeau fait partie des «chanceux» comme Ricky Martel, Tito Santana,Koko B. Ware et son frère Raymond qui sont encore en bonne santé.
Certains lutteurs étaient moins stables et moins professionnels. «En arrivant dans une ville, au lieu de chercher un gym, ils cherchaient un bar», se souvient-il.
«Des atomes crochus, il n'y en avait pas avec eux. Parce que souvent le boss nous comparait. On avait des meeting et des fois des gars arrivaient en retard…»
Il se réjouit de pouvoir encore participer à des événements comme le Comiccon et des croisières, en plus de prononcer des conférences.
Son projet de Lutte Académie, qui offre une formation et des opportunités aux jeunes lutteurs, va bon train. Deux femmes et deux hommes courent la chance de gagner chacun 10 000 $, dit-il. Des annonces sont à prévoir prochainement, soutient-il.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal et Marc Bryson.