La Sherbrookoise Geneviève Dubois dit vivre des moments angoissants depuis qu’un inspecteur de la Société protectrice des animaux (SPA) de l’Estrie s’est présenté chez elle à la recherche d’animaux domestiques non enregistrés.
Ce dernier aurait regardé à l’intérieur de sa maison par une fenêtre.
«J'arrive du travail et je vois que j'avais un papier à la porte. C'est un constat de la SPA indiquant qu'il avait trouvé des indications d'animaux domestiques par ma fenêtre…», raconte-t-elle.
«C'est qui ces individus qui sont contractés par la SPA? Est-ce qu'il y a des recherches sur des antécédents criminels? Dans la maison, mes trois adolescentes avaient vu quelqu'un qui a cogné à la porte. Puis, ils ont vu la figure dans la fenêtre.»
Consigne familiale
Les filles de Mme Dubois n’ont pas ouvert la porte, comme la consigne familiale le commande.
Il n'y avait pas de voiture dans la cour. En cette période d'examens, les enfants sont seuls à la maison, poursuit-elle,
«Deux jours plus tard, je suis encore pompée», affirme-t-elle, sur les ondes du 107,7 Estrie lundi matin.
«C'est quoi cette face dans ma fenêtre? Si on prend le temps de regarder si j'ai une grosse télévision, si j'ai des biens à voler? Je suis sans mot. Ma plus jeune est en secondaire un», fait-elle remarquer.
«Il n'y a jamais personne qui cogne dans les portes de nos jours. Amazon et Costco livrent aux portes. Ils laissent le colis. Ils prennent une photo. On reçoit un courriel. Je ne me rappelle pas la dernière fois que quelqu'un a cogné à la porte.»
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.