Les relations sont parfois tendues entre les adeptes de pickleball et de tennis à Sherbrooke. L'engouement pour le pickleball rend le partage des terrains de tennis de plus en plus difficile.
La conseillère municipale Danielle Berthold, dans l'Est de la ville, affirme qu'au Parc Gilles Charland, des gens se plaignent d'adeptes du pickleball qui s’approprient les terrains de tennis et qui baissent les filets.
« Effectivement, on voit à l'occasion ce genre de comportement là. C'est le buzz en ce moment, alors tout le monde cherche un peu des terrains et tout le monde cherche un moyen de jouer. [...] Mais ce n'est pas généralisé », assure le directeur général de la Fédération québécoise de pickleball, Stéphane Brière.
« [Dans les débuts], c'était correct, on mettait des filets amovibles pis tout ça. Sauf que là, maintenant, avec 50 000 joueurs qui jouent, on cherche des endroits. La cohabitation commence à être difficile. C'est pas impossible, mais c'est de plus en plus difficile. Il faut la gérer », poursuit-il.
« Avoir du monde qui joue au tennis en même temps que des gens qui jouent au pickleball sur les terrains, c'est difficile un peu. C'est pas la même atmosphère, c'est pas la même ambiance. Les villes, on le voit, elles commencent à voir un challenge. On a besoin de nos terrains. »
Un auditeur du 107.7 nous écrivait également jeudi matin que la surface patinoire du Parc central, à Rock-Forest, est souvent occupée par les joueurs de pickleball. Il prétend que des dizaines de jeunes souhaitant jouer au hockey « se font revirer de bord », situation qu'il trouve dommage.
Écoutez l'entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.