Une activité d’intégration de style «Quiz Génies en herbe» a été interrompue par le service de sécurité de l’Université de Sherbrooke dernièrement.
Les organisateurs avaient reçu les autorisations nécessaires, selon la Fédération étudiante de l’Université de Sherbrooke (FEUS), qui déplore le zèle et l’accès d’encadrement en cette période de la rentrée scolaire.
Cette année à l’Université de Sherbrooke, les activités d'intégration qu’on appelait «des initiations» autrefois sont plus encadrées afin d’éviter les dérapages. On veut éviter des situations dégradantes et humiliantes comme celles organisées pour les étudiants de biologie l’an dernier.
Anxiété chez les organisateurs
Selon Rémi Brosseau-Fortier, responsable de la coordination à la condition étudiante à la FEUQ, les mesures d'encadrement imposées par l'Université de Sherbrooke vont trop loin. Ces mesures, comme la surveillance excessive des agents de sécurité, créent de la pression et de l’anxiété chez les organisateurs.
«La sécurité est venue couper mon jeu Génies en herbe. J'ai dû fournir tous les courriels, toutes les communications que j'avais eues avec le responsable de la sécurité pour leur prouver que c'était bien légal», mentionne-t-il.
«Pourquoi ils ont interrompu l'activité? Honnêtement, il faudrait leur demander. Il faudrait demander à la direction de l'Université. Il faudrait demander à la sécurité. Moi, je suis plus du côté de la prévention. Je ne pense pas qu'on était plus dans la répression. Je n'irai pas jusque là. Mais je pense qu'on était plus dans la mettre la pression et le zèle.»
Activités hors campus
De plus, M. Brosseau-Fortier souligne que les mesures sont utiles, mais critique l'exclusion de la FEUQ dans leur élaboration et craint que les restrictions poussent les activités hors campus, où l'université n'est pas légalement responsable.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.
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